« Ce qui est gagné d’un côté, par souci d’économie d’énergie est perdu de l’autre, par souci de « confort » »

J’ai trouvé cette phrase sur le blog Economie d’énergie, dans un billet daté du 25 août. Elle résume à elle seule le paradoxe actuel de conquête de l’énergie green. Cohabitent ensemble, dans les médias, des annonces pub pour le dernier écran Sony et des messages de l’ADEME pour nous inciter à passer aux lampes basse consommation… Bref le serpent se mord la queue et le consommateur, réfléchi, n’en n’est pas moins hédoniste par nature.

La consommation annuelle des appareils de froid et des lave-linges a diminué. La consommation moyenne des réfrigérateurs a diminué de 33% en 10 ans et celle des lave-linges de 28%. Ces gros énergivores ont fait des progrès. Contrairement à l’automobile, ou les constructeurs sont souvent critiqués pour ne pas agir suffisamment, les chiffres de l’électroménager souffrent de moins de contestation. Oui mais devinez quoi ? Si notre frigidaire consomme désormais moins, nous avons pris l’habitude d’en acheter un… plus gros.

Vous avez déjà eu ce dilemme : la partie congélation un peu petite, et puis après tout, autant en acheter un plus grand, pour les enfants (on se trouve des raisons même pour surclasser son frigo, si si).

Les publicités pour les frigo à l’américaine ? Oui monsieur, là encore, quel paradoxe. Le volume moyen des réfrigérateurs a augmenté de 48% en 10 ans. Et l’autre secteur qui a explosé en 10 ans, ce sont les appareils « technologiques »… Les écrans plats de la maison (ordinateurs, télévisions) consomment… Fait de société à ajouter, les usagers regardent de plus en plus la télévision, + 15% en 12 ans.

On tourne ainsi en rond : « ce qui est gagné d’un côté, par souci d’économie d’énergie est perdu de l’autre, par souci de « confort »« .

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